Avec notre envoyée spéciale au Bourget,Agnès Rougier
D’abord il y a, au plus haut niveau la COP, la conférence des parties, et la CMP qui fait le lien avec les parties du protocole de Kyoto ; ce sont les instances de la convention climat qui adoptent les décisions à la fin de la conférence.
Juste en dessous, il y a l’ADP, le groupe de travail des négociateurs, mandatés par les gouvernements pour développer le texte du nouvel accord pour après 2020, mais aussi pour engager des actions contre le changement climatique, d’ici à 2020.
Mais pour le moment, le travail de négociation se fait dans des groupes plus restreints, les « contacts groups », par thématiques, comme l’adaptation, les financements ou les transferts de technologie. Ces groupes sont eux-mêmes distribués en plus petits sous-groupes, les « spin off », où l’on discute phrase par phrase.
Chaque réunion réduite est conduite par deux facilitateurs, l’un d’un pays industrialisé et l’autre d’un pays en développement. L’objectif fixé par Laurent Fabius est d’avoir le plus rapidement possible un premier texte à remettre aux négociateurs de l’ADP, un texte qui sera visible sur le site de la convention climat.
C’est la première fois que tous les morceaux du texte seront réunis depuis le début des négociations, les négociateurs auront deux jours pour en rééquilibrer les différentes thématiques, et livrer enfin une version complète, débarrassée des options, samedi midi.
Ce nouveau texte sera ensuite soumis aux ministres, lundi et mardi prochains, et leur mission consistera à donner les lignes politiques qui permettront la finalisation de l’accord par les négociateurs, pour la fin de la semaine prochaine.
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