François Hollande à Malte pour parler COP21 et terrorisme

Le président français François Hollande a lancé vendredi à Malte un appel aux députés britanniques «en solidarité avec la France» pour qu'ils approuvent les frappes en Syrie afin de combattre l'organisation de l'Etat islamique. Après l'hommage solennel aux victimes des attentats du vendredi 13 novembre, le président français s'est rendu à Malte. L'île accueille, comme en 2005, le sommet biennal des chefs de gouvernement du Commonwealth, un sommet qui en vue de la COP21 va dédier une séquence extraordinaire à la question du changement climatique.

Avec notre envoyée spéciale à La Valette, Anissa El Jabri

«On ne renonce à rien»: l'Elysée le répète. Alors même pour une escale d'à peine 3 heures François Hollande tient à honorer ce 27 novembre, ce rendez-vous prévu de longue date, même si aucune annonce fracassante n'est prévue. La présidence parle de piqûre de rappel sur les objectifs de la COP21. Il y aura autour de la table, c'est vrai, de traditionnels rétifs aux engagements contraignants, l'Australie en tête.

Paris espère toujours convaincre l'Inde, mais il y aura aussi le Canada et son nouveau Premier ministre qui promettent des efforts supplémentaires. « Canada is back » (le  Canada est de retour), promesse de la ministre de l'Environnement lors de son passage à Paris il y a deux semaines.

Les deux tête-à-tête de son escale maltaise, François Hollande les réserve à ses homologues du Pakistan et du Nigeria, le pays pétrolier qui n'a toujours pas pris d'engagements de réduction d'émission de gaz à effet de serre. Un conseiller a beau l'assurer, climat et terrorisme, les deux dossiers ne se perturbent pas l'un l'autre. François Hollande va aussi consacrer une partie de son rendez-vous avec le président du Nigeria à la lutte contre Boko Haram.

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