Ce renvoi devant les assises est l'aboutissement d'une longue bataille procédurale pour les deux ex-employés de la mairie de Draveil dans l'Essonne qui accusent Georges Tron de viol. Car après deux ans d'enquête, l'élu avait bénéficié d'un non-lieu, les plaignantes avaient fait appel et la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris avait alors ordonné la tenue d'un procès aux assises. Procès auquel s'est toujours opposé le parquet représentant l'accusation.
Finalement le grand déballage aura bien lieu devant la justice et Les deux employées vont raconter leur histoire : comment Georges Tron a commencé à les approcher en leur touchant les pieds, avant de les violer, comment le maire de Draveil et son adjointe Brigitte Gruel ont abusé, tout en les menaçants si elles parlaient...
Pour sa défense Georges Tron fait valoir ses compétences en matière de réflexologie plantaire, sa spécialité. Lui et son adjointe accuse ces deux femmes d'être des affabulatrices, l'homme fort de la droite dans le département de l'Essonne assure même qu'il s'agit d'un complot ourdi par le Front national, puisque les deux plaignantes son défendu par l'avocat Gilbert Collard, un proche de Marine Le Pen.