C’est la journée des militants et de Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste qui est à l’origine de ces états généraux. Cette grande consultation a été lancée fin août auprès des militants qui ont été appelés à s’exprimer sur une douzaine de thèmes comme l’écologie, l’Europe, la croissance. Objectif : redéfinir l’identité du Parti socialiste et rédiger une charte qui est aujourd’hui présentée, après avoir été adoptée par le bureau national ainsi que par les militants, qui ont voté dans les sections cette semaine.
Les états généraux ont rencontré un certain succès puisque 5 600 contributions ont été enregistrées, individuelles ou collectives. Martine Aubry, Jean Marc Ayrault, par exemple, ont contribué, Manuel Valls finalement y a renoncé, préférant plaider pour une gauche pragmatique dans une grande interview au Nouvel Observateur.
Ces personnalités socialistes, sauf surprise, ne seront pas présentes ce samedi pour la clôture des états généraux où on attend en revanche un millier de militants. Des militants que Jean-Christophe Cambadélis veut remobiliser avant le congrès du PS prévu en juin 2015. Un cadre socialiste résume la situation en expliquant que ces états généraux avaient pour objectif de remettre au travail un PS qui était en miettes.