Déjà élue en 2011, Marine Le Pen débute un deuxième mandat en tant que présidente du FN, parti fondé en 1972 par son père Jean-Marie Le Pen. Elle accède à nouveau à la direction du parti grâce au vote de 22 329 adhérents et avec seulement 17 bulletins nuls. Cela ne représente qu’une partie des frontistes puisque le FN revendique 83 000 membres.
Le congrès du parti - que la présidente doit clôturer par un discours en milieu d'après-midi -, composé de quelque 2 000 délégués réunis pour deux jours, a aussi été l’occasion de présenter la liste des 120 élus qui formeront le Comité central du FN. Dans le « top 5 » de cette liste, on retrouve Marion Maréchal-Le Pen, Louis Alliot, Steeve Birois, Florian Philippot et Bruno Gollnisch.
Marion Maréchal-Le Pen plébiscitée
Marion Maréchal-Le Pen est arrivée en tête du classement reléguant au second plan des figures habituelles du Front national comme Bruno Gollnisch.
La députée du Vaucluse est arrivée première avec 80 % des voix, face à son rival Florian Philippot 4ème, avec 69 % des voix. La marque d’une nouvelle tendance « Marion Maréchal-Le Pen ». Malgré ces résultats, « Marion a fait savoir qu'elle ne souhaitait pas av
oir des responsabilités exécutives au sein du FN », a déclaré Marine Le Pen, sa tante. La présidente du Front national s’est dite pas « étonnée de cette première place » qu'elle avait pronostiquée une semaine auparavant.
Les élus au Comité central se réunissent ce dimanche pour élire le bureau politique, une sorte de « gouvernement du parti » comme l'a qualifié Marine Le Pen.
Hier, le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, avait demandé aux frontistes de ne pas oublier l’histoire du parti : « Heureux ceux qui ont embarqué dans le bateau remis à neuf après la tempête électorale de 2007. Ils ne doivent jamais oublier la somme incroyable de sacrifices consentis pour construire le FN et le préparer à son rôle historique de sauveur de la patrie. »