Avec l'annonce du départ de Pierre Blayau qui présidait le conseil de surveillance, c'est-à-dire l'organe de contrôle d groupe nucléaire français Areva, c'est un pas de plus qui est franchi vers la transformation de la gouvernance du groupe. Celle-ci a débuté après le départ fin octobre du président du directoire Luc Oursel.
D'ici la fin de l'année, les instances dirigeantes d'Areva seront réorganisées. Le conseil de surveillance sera remplacé par un conseil d'administration et le directoire par une direction générale, avec, à leur tête, un président et un directeur général. L'objectif est de renforcer le contrôle des actionnaires, et donc de l'Etat français, sur la stratégie du groupe.
A Bercy, on souhaite que Philippe Varin l'ancien patron du constructeur automobile PSA-Peugeot Citroën, devienne le président du conseil d'administration. Une assemblée générale des actionnaires sera prochainement réunie pour élire les administrateurs du groupe. L'Etat français, qui contrôle directement ou indirectement 87 % du capital d'Areva, ne devrait donc pas rencontrer de difficulté pour faire accéder son favori à la tête du groupe.