Dans l’océan Indien, François Hollande maintient le cap des réformes

François hollande poursuit sa tournée de 72 heures dans l’océan Indien. Il est ce vendredi sur l’île de Mayotte après un passage par La Réunion hier, jeudi 21 août, une île qui a voté à 72% pour lui au second tour de la présidentielle en 2012 et où désormais les critiques contre le chef de l'Etat ne sont pas rares. En métropole, cette rentrée est particulièrement difficile pour le chef de l’Etat attaqué de toute part dans sa propre majorité sur le pacte de responsabilité, un pacte qu il entend défendre tous azimuts.

Avec notre envoyée spéciale à Saint-Denis-de-La-Réunion, Anissa el-Jabri

« Cohérence ». Ce mot, le président de la République l’a martelé une dizaine de fois toute la journée d’hier. La cohérence, celle de sa politique de l’offre, celle du pacte de responsabilité. « Je ne suis pas à ce point obstiné ou maniaque. Ma politique, si je pensais qu’elle ne marchait pas, j’en changerais », dit le chef de l’Etat à ses proches.

Constat sans appel

Et cette conviction - et jamais le chef de l’Etat ne l’a affirmée aussi haut et fort - vient d’un constat sans appel. Son entourage raconte : l’inversion de la courbe du chômage, la reprise, François Hollande y croyait, mais quand il a vu en décembre dernier que ça n’arrivait pas alors là, il a décidé le pacte.

Sur un fil

Mais quand on dit au président de la République qu’avec une politique similaire à la sienne, le social-démocrate allemand Gerhard Schröder a perdu les élections, celui-ci répond : « Il a perdu, oui, mais de très peu » comme un aveu. Avec ce pacte, François Hollande joue son avenir politique sur un fil. Et il le sait.

Partager :