En juillet 2012, les agendas de Nicolas Sarkozy sont saisis par la justice dans l'affaire du financement occulte de la campagne présidentielle de 2007 par la milliardaire Liliane Bettencourt. Sur ces carnets, des milliers de rendez-vous privés sont annotés.
Autant dire qu'ils contiennent des indications précieuses pour les juges leur permettant par exemple de confirmer si telle ou telle personne a eu rendez-vous ou non à l'Elysée. Si Nicolas Sarkozy a bénéficié d'un non-lieu dans l'affaire Bettencourt, il n'a toujours pas récupéré ses agendas, l'enquête n'étant pas encore terminée.
Accords discrets
Dans quelques jours, la cour de cassation doit dire si elle annule ou non la saisie de ces agendas au motif de l'immunité présidentielle. C'est la raison pour laquelle ces perquisitions ont été menées ce mardi aux domiciles et aux bureaux de l'avocat de Nicolas Sarkozy, Maître Thierry Herzog, et d'un avocat général de la cour de cassation.
Les juges cherchent à savoir si d'éventuels accords discrets auraient été passés entre les deux parties pour s'assurer de la restitution des agendas.