Les syndicats ont affiché leur unanimité contre un renforcement du poids de l'impôt sur le revenu par rapport à la TVA. Thierry Lepaon, secrétaire général à la CGT, a affirmé : « La TVA nous la considérons comme injuste pour une raison. Tout le monde paie le même taux alors que nous n'avons pas les mêmes revenus. Ce que nous souhaitons c'est un impôt direct, progressif dès le premier euro. »
Côté patronale, le président du Medef, Pierre Gattaz, a demandé des aides sur les charges des entreprises : « Nous souhaitons avoir une vrai baisse des dépenses publiques car cette baisse est nécessaire pour réduire la fiscalité qui pèse aujourd'hui sur les entreprises. Deuxièmement, il faut un moratoire sur tout ce qui se passe en terme de réglementation fiscale, sociale touchant à l'économie et à l'entreprise. »
Les revendications des partenaires sociaux semblent être entendues par l'exécutif. Bernard Cazeneuve, le ministre délégué au budget a voulu rassurer : « Il y a une volonté de simplification, de stabilisation du paysage fiscal, de stimuler la croissance et pour ce qui qui concerne la fiscalité sur les ménages, la volonté de renforcer la justice fiscale et la progressivité de l'impôt. »
Reste à traduire cela en propositions concrètes. Le Medef a demandé des résultats tangibles pour l'été 2014.
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