Fidèle à la sulfureuse licence « Grand Theft Auto », ce cinquième épisode élabore un cocktail subversif à base de violence, de crime, sexe, argent, drogue et un humour que d'aucuns jugeront vulgaire. Bref, de quoi alimenter la polémique et faire parler du produit.
Le joueur peut s'identifier à trois antihéros : un ancien braqueur, un jeune escroc ou un déséquilibré, devant faire équipe pour une série de braquage.
L'action se déroule à Los Santos, version revisitée de Los Angeles que le joueur peut, comme dans les versions précédentes, parcourir en tout sens au volant d'une voiture, mais aussi, et c'est nouveau, en pilotant hélicoptères, jet ski ou avions.
260 millions de dollars pour le développement et le marketing. Le budget dépensé par le studio Rockstar peut sembler pharaonique. Mais le producteur table sur des millions de précommandes. Et il a récemment fait des économies, licenciant 30 personnes du service de presse. Plus besoin de relais médiatiques quand les jeunes joueurs du jeu alimentent les rumeurs et en parlent pendant des mois sur les réseaux sociaux.
Accros de « Grand Theft Auto »
Ils ont séché les cours ou pris une pause déjeuner plus longue, tout cela pour mettre la main sur un exemplaire du jeu vidéo « Grand Theft Auto V », avant la rupture des stocks. GTA - qui signifie « vol de voiture », en anglais - est né en 1997.
Le jeu a connu de nombreuses controverses, notamment pour sa violence. Avec un scénario et graphisme très travaillés, à près de 70 euros de coût pour l'acheteur, « GTA V » est le jeu de l'année si on en croit les « gamers » rencontrés à la sortie d'un magasin de jeux vidéos.