Harlem Désir pour le Parti socialiste (PS), Jean-Michel Baylet, du Parti radical de Gauche (PRG), Pascal Durand, d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Robert Hue, pour le Mouvement unitaire progressiste, et Jean-Luc Laurent du Mouvement républicain et citoyen (MRC), se sont retrouvés pour deux heures trente de dîner dans une ambiance jugée conviviale par tous les participants.
Ils se sont affrontés toute l’année par médias interposés, souvent au bord de la crise de nerfs parfois, à la limite du clash. Un an après, pour leur premier dîner commun, c'est bras dessus bras dessous et tout sourire, qu'ils ont franchi les grilles de l'Elysée. Un seul mot à la bouche : l'union.
Sujets qui fâchent
« Même majorité et même volonté d'aider et l'Europe et la France à trouver un cap à la fois d'espérance, explique Pascal Durand secrétaire national d'EELV, qui permette le redressement économique, le plein emploi, notamment pour la jeunesse. »
Et pas question de trop parler des sujets qui fâchent, c'est surtout l'avenir de la France qui a été évoqué.
« Nous avons parlé de la République, de notre volonté de débusquer le Front national dans son message mensonger », attaque Jean-Michel Baylet, patron des radicaux de gauche.
Robert Hue pour son mouvement issu du Parti communiste, le confirme, « le sujet central a été la France ».
Dossiers difficiles de la rentrée
Tous, c'est promis vont se revoir régulièrement. D'ici là, les dossiers difficiles de la rentrée : la fiscalité écologique, les retraites, etc., vont menacer cette belle union proclamée.
François Hollande, qui inaugurait officiellement lundi soir ses nouveaux habits de patron de la majorité, aura sans doute besoin dès cet automne de bien plus qu'un dîner pour maintenir le calme.