Des favoris il y en a beaucoup cette année parmi les 20 films en compétition mais certains noms reviennent avec insistance. Le choc du festival est incontestablement La vie d'Adèle du réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche. Cette plongée au plus près de la passion amoureuse entre deux femmes a été unanimement saluée ainsi que l'interprétation de la jeune actrice Adèle Exarchopoulos qui illumine l'écran de sa présence.
Le jury international, présidé par Steven Spielberg, n'a que l'embarras du choix. La presse américaine a préféré Inside Llewyn Davis des frères Coen, le récit des déboires d'un musicien de folk dans le New York des années 1970. Le Passé de l'Iranien Asghar Farhadi, A Touch of Sin (Une touche de péché) du Chinois Jia Zhangke et Tel père, tel fils du Japonais Hirokazu Kore-Eda ont également reçus un accueil favorable dans la première semaine du festival.
Puis ce fut au tour de La Grande Bellezza de l'Italien Paolo Sorrentino. Prenant pour décor la ville de Rome il a séduit la critique avec le portrait d'un écrivain désabusé magnifiquement interprété par l'acteur Toni Servillo. Michael Douglas sera un concurrent sérieux au prix d'interprétation masculine pour son incarnation de Liberace, un célèbre pianiste américain de music hall homosexuel.
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