L'aéroport du Grand Ouest devrait voir le jour. Du moins, les experts ont donné leur accord. Certains points sont néanmoins à revoir d'après eux comme les compensations des agriculteurs dont les terres vont être défrichées, et les compensations environnementales, c'est-à-dire le remplacement des terres utilisées par l'aéroport.
« C’est la première fois qu’on voit un projet de compensation présenté de cette façon, explique Michel Dubromel, responsable du dossier transports pour l'association environnementale France nature environnement. Et quand des experts scientifiques estiment que le projet n’est pas cohérent avec les schémas d’aménagement des eaux, c’est quand même inquiétant. »
La commission de dialogue sur le futur aéroport du Grand Ouest, présidée par Claude Chéreau, l'a elle aussi affirmé : malgré des aménagements, le projet est viable et nécessaire, du fait de la situation de l'actuel aéroport de Nantes.
« Aujourd’hui l’aéroport de Nantes n’est pas saturé, précise Claude Chéreau. Mais le développement du trafic qui est prévisible fait penser qu’il le sera dans quelques années ».
Quelques années, c'est le temps qu'il faudra pour que le nouvel aéroport voie le jour. Le défrichage de la zone - la première étape - ne commencera pas avant l'automne prochain, et il faudra avant cela faire partir les opposants qui occupent toujours le terrain.