«Ce n’est à moi de démontrer que Jérôme Cahuzac est coupable, ni d’ailleurs de démontrer qu’il est coupable… ce n’est pas à moi parce que je n’ai cherché ni à la blanchir ni à l’accabler… ce n’est pas à moi de mener une enquête parallèle. On me reproche tout et son contraire au fond. On me reproche d’avoir provoqué cette demande d’entraide pour prétendument blanchir Jérôme Cahuzac alors que ce n’était absolument la finalité : c’était de connaître un élément de la vérité, quelle qu’elle soit ! Imaginez que la réponse des autorités suisses ait été 'il avait un compte à l’UBS à telle date… entre 2006 et 2013', c’était fini, terminé ! C’est ce que nous voulions faire. Et on me reproche aussi de ne pas avoir faire plus ; mais dans ce cas là j’aurais mené une enquête parallèle… J‘ai appelé ma collègue suisse pour lui dire : je veux faire jouer ce mécanisme d’entraide parce qu’il y a un ministre du gouvernement français qui est mis en cause et je voudrais savoir ce qu’il en est. Après, je pose les bonnes questions dans le cadre de ce que je peux faire compte tenu de mes compétences.. Bref, j’ai fait tout ce que je pouvais, tout ce que je devais.»