Dix longs métrages, dix courts métrages français seront visibles pendant un mois dans le monde entier, soit sur le site dédié : myfrenchfilmfestival.com, soit sur une vingtaine de plateformes de vidéo à la demande. Les films sont en accès gratuit en Chine, Pologne, Russie, Turquie et dans les pays latino-américains, dans le reste du monde c’est payant, mais à petit prix. Car l'un des objectifs pour Régine Hatchondo, la directrice générale d'Unifrance, c'est de conquérir les jeunes. « On espère beaucoup de toucher un public de 15 à 30 ans et ne pas forcément situé dans les pays avec une tradition cinéphile. »
Car si le cinéma français s'exporte bien, le public étranger connaît surtout certains gros succès, comme le prouve le petit film d’annonce qu’Unifrance diffuse sur le site myfrenchfilmfestival.com.
Les films en compétition sont des productions qu’Unifrance ne projette pas forcément lors de ses festivals physiques à l'étranger ou des œuvres qui ne vont pas sortir en salles, comme La Pirogue du Sénégalais Moussa Touré ou La Désintégration de Philippe Faucon. Et comme c'est un festival, différents jurys remettront des prix. Il y a un prix du public et des prix aussi pour les internautes à gagner. « Compte tenu de la qualité de films qu’on projette depuis trois ans dans le cadre de ce festival, cette année, nous avons éprouvé le besoin de créer un festival de réalisateur, explique Régine Hatchondo. Michel Hazanavicius nous a fait le plaisir d’accepter d’être président de notre premier jury de réalisateur. »
Unifrance avait comptabilisé 40 000 visionnages la première année, plus d'un million la deuxième et espère donc dépasser largement ces chiffres avec ses accords avec une vingtaine de plateformes de Vidéo à la demande.