Les décisions annoncées par le socialiste Claude Bartolone ont quasiment fait, à droite comme à gauche, l'unanimité dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan est ravi : « J’ai envie de dire : ' enfin ' ! Enfin du concret et enfin de l’exemplarité. »
Les députés perdront 10% de leur indemnité pour frais de mandat, soit plus de 600 euros par mois. Une décision normale pour le député UMP Yves Jégo : « A l’heure où le pays souffre, où il est demandé des efforts à tout le monde, c’est parfaitement légitime et j’applaudis des deux mains cette décision du président de l’Assemblée nationale. »
Dans les rangs de la majorité, pas de surprise. « C’est une très bonne aubaine pour le fonctionnement de notre institution qui avait besoin d’être rénovée en profondeur. Ces annonces vont dans le bon sens, dit Alexis Bachelay, député PS de Paris tout fraîchement élu. C’est un premier acte qui est posé. C’est une excellente nouvelle aussi parce que c’est la réalisation d’un engagement du président sur la République exemplaire. »
Quelques rares députés ont quand même critiqué ces économies annoncées par Claude Bartolone. C'est le cas de Christian Jacob. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale se dit contre toutes ces mesures, mais à titre personnel.