Les réseaux sociaux sont devenus la nouvelle société de conversation selon certains… Mais quelles conversations ? C’est bien la question qu’on est en droit de se poser face à la logorrhée débitée sur Twitter comme sur Facebook. Mais à qui parlent tout ces gens et surtout comment ? Beaucoup d’agression lors de la lecture de certains commentaires ou tweets, mais aussi d’intenses et poignants monologues. Ou tout simplement des agences de presse à but personnel…
Tous ces message sont particulièrement denses vus de l’extérieur. Et une fois dans la danse des réseaux sociaux c’est presque pire, la nage verbale se fait constamment sous l’eau et sans recul. D’où ces conversations qui n’ont parfois aucun sens ou juste celui de l’involontaire caricature de la personne prenant la parole… A en voir certains se réjouir d'un« tweetclash » (débat vif sur Twitter) comme d'une bagarre dans une cour d'école, ne serions-nous pas nos propres trolls à la limite du point Godwin ?
Les objectifs d’un troll vont du simple jeu à la volonté d’imposer ses idées…
Le troll sur les réseaux sociaux est un profil de bavard qui peut se révéler particulièrement agaçant. Dans le jeu Donjons et Dragons, les trolls ont une capacité de régénération et leurs membres découpés repoussent en quelques heures. D’où la comparaison avec ces fils de discussion qui se multiplient et ces profils recréés quasi-instantanément. Les objectifs d’un troll sont multiples et variés, allant du simple jeu à la volonté d’imposer ses idées, par plaisir pur et simple, ou même par tentative de détruire l’intérêt d’un forum ou d’une discussion. On en distingue en général deux catégories intentionnelles : le troll bénin et le troll malin (à découvrir ci-dessous).
Une société de conversations qui dérapent
Autre caractéristique profonde de cette société de conversation qui dérape, les discussions qui se terminent en « espèce de nazi ! » ou en « tu es comme Adolf Hitler ». A ce moment là du débat, on peut juste constater qu’on a atteint le fameux point Godwin, une loi énoncé en 1990 par Mike Godwin. Il explique : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1 ». Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en confirmant la règle.
Alors qui sommes-nous sur ces réseaux sociaux ?
Petit jeu en forme de test pour vous faire découvrir qui vous-êtes vraiment sur Facebook ou Twitter. Et aussi mettre en avant les comportements à éviter...