La commission Jospin intégrera des membres de l'ancienne majorité

La commission sur la moralisation de la vie politique voule par François Hollande et présidée par Lionel Jospin remettra ses conclusions au tout début du mois de novembre. L'ancien Premier ministre l'a annoncé à l'occasion d'un rendez-vous à l'Elysée ce lundi 16 juillet. Cette commission aura une composition éclectique et parfois inattendue.

Il ne perd pas de temps, Lionel Jospin. Sa nomination annoncée le samedi par François Hollande, l'ancien Premier ministre était dès ce lundi matin à l'Elysée pour préciser les axes de travail de la commission qu'il va présider. Et ils sont nombreux.

Le socialiste énumère : « La recherche d'un meilleur déroulement de l'élection présidentielle, avec un regard notamment sur le statut juridictionnel du chef de l'Etat, une réflexion sur la réforme possible des modes de scrutin pour les élections législatives et sénatoriales, et enfin, des règles de déontologie permettant d'assurer une meilleure transparence à la vie publique. »

Dans cette commission, il y aura des universitaires, des hauts fonctionnaires, mais aussi, et c'est une surprise, l'ancienne ministre UMP Roselyne Bachelot. Elle n'a pas sollicité de nouveau mandat électif, mais ne souhaite pas abandonner la vie publique pour autant. Pour elle, c'est donc l'occasion de donner un nouveau tour à son action.

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'une personnalité politique siège dans une commission initiée par un président de la République qui n'est pas issu du même camp. En 2007, au moment de l'ouverture voulue par Nicolas Sarkozy, l'ancien ministre socialiste Jack Lang avait siégé dans la commission Balladur, chargée de réfléchir à l'évolution des institutions.

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