Un peu plus d'un mois après le départ de l'ex-président français Nicolas Sarkozy de l'Elysée, l'affaire de son ancien secrétaire général adjoint rebondit en justice.
Estimant que François Pérol, responsable de 2007 à 2009 des dossiers économiques à l'Elysée, avait joué un rôle essentiel dans la fusion entre les Caisses d'Epargne et les Banques populaires, avant de prendre la présidence du groupe, les deux syndicats avaient déposé une plainte pour « prise illégale d'intérêt ».
Le « parachutage » de François Pérol à la tête des Caisses d'Epargne avait été également critiqué par la gauche, alors dans l’opposition. Deux magistrats de la commission de déontologie de la fonction publique avaient même démissionné en signe de protestation, la commission n’ayant été saisie pour avis ni par l’intéressé ni par l’Etat, comme le veut la règle.
La Cour de cassation vient de confier l'enquête au juge d'instruction Roger Le Loire. C’est lui qui devra faire toute la lumière sur les conditions de la nomination de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la présidence du deuxième groupe bancaire de France.