DSK veut être entendu par les juges dans le cadre d'une affaire de proxénétisme en France

Dominique Strauss-Kahn, dont les poursuites pénales ont été abandonnées aux Etats-Unis dans l’affaire Nafissatou Diallo, et classée sans suite en ce qui concerne la plainte de Tristane Banon, a demandé dimanche 16 octobre à être entendu dans l’affaire de proxénétisme en France, dans laquelle son nom a été cité, afin de mettre fin à des « insinuations malveillantes ».

Dans cette affaire de proxénétisme à Lille dont l’enquête est en cours, l’ex-patron du FMI entend se démarquer rapidement. Son nom, mentionné à plusieurs reprises par les médias, serait associé à des rencontres régulières avec des prostituées d’hôtels de luxe.

Trois établissements lillois, qui viennent d’ailleurs de faire l’objet d’une fermeture administrative de trois mois, auraient entretenu des liens avec des établissements de prostitution belges.

C’est en fait en Belgique, où les maisons de rendez-vous sont autorisées, que l’affaire a commencé… Des patrons de bars de nuit et de salons de massage, accusés d’organiser un réseau de prostitution, sont interpellés. Les enquêteurs belges passent alors le relais de l’autre côté de la frontière suite aux révélations de prostituées qui expliquent se rendre régulièrement en France.

Un responsable de l’hôtel Carlton à Lille a reconnu être en contact avec des policiers. Mais l’implication supposée de personnalités avec des prostituées n’est pas illégal en France, à moins qu’il ne soit démontré qu’elles étaient mineures et que le client le savait.

Dans cette affaire, deux prostituées ont cité le nom de Dominique Strauss-Kahn comme faisant partie de ce réseau. Quant aux policiers, certains pourraient être mis en examen dans les prochains jours.

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