Ce ne sera pas un face à face, mais un côte à côte. Chacun derrière son pupitre, face aux journalistes. Le mot d’ordre pour le Parti socialiste : éviter toute scénographie qui suggère la confrontation.
L'issue de la primaire est incertaine, la tension est palpable, et les risques de dérapages sont réels. Le camp Hollande se méfie des coups qu'a déjà portés Martine Aubry. Le sénateur André Vallini, soutien de François Hollande, était l'invité de Mardi politique sur RFI et a appelé au calme, espérant que Martine Aubry ne « dérape » pas pendant le débat.
Réponse, quelques minutes plus tard, de Henri Emmanuelli, soutien de Martine Aubry. Qui fait mine de s'étonner que François Hollande se sente attaqué quand la maire de Lille parle de « gauche molle ».
Débattre, sans se battre... Rien ne serait pire pour les socialistes qu'une fin de primaire qui tourne au pugilat. C'est à l'Elysée qu'on se frotterait les mains.