En ligne de mire : le Mali, la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, l'Angola, la Mauritanie, le Pakistan, le Bangladesh et le Sénégal.
Ces huit pays trainent des pieds et sont peu coopératifs pour délivrer le précieux sésame nécessaire au retour de leur ressortissant en situation irrégulière dans leurs pays d'origine. En dehors du Mali qui a toujours refusé de signer, des accords de gestions concertés des flux migratoires ont été adoptés depuis 2009 avec certains pays.
Dans ces accords « donnant, donnant » une liste des métiers en tension est établie. Elle permet à des ressortissants étrangers d'entrer en France dans le cadre de l'immigration légale et professionnelle et d'obtenir une carte de séjour. En échange, ces pays à forte immigration doivent respecter une clause de réadmission et faciliter notamment la délivrance des laissez-passer consulaires pour permettre l'expulsion des sans-papiers.
Aujourd'hui Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur qui veut réduire l'immigration clandestine fait l'amer constat : ces accords ne sont pas respectés et ne sont pas au niveau des attentes de la France..