L’emploi, la cohésion sociale, la réduction des inégalités et la maîtrise des déficits publics : ce sont les quatre axes sur lesquels les syndicats veulent débattre. Mais si la CGT prône une journée d'action interprofessionnelle à la rentrée, la CFDT préfère attendre. « Nous nous sommes mis d’accord aujourd’hui sur quatre grands principes, explique Marcel Grignard, son secrétaire national adjoint. Il faut, à partir de ces quatre objectifs généraux, que l’intersyndicale réussisse à faire des propositions extrêmement concrètes, compréhensibles et partagées par les salariés ». Ce sont, selon la CFDT, « les conditions nécessaires à une mobilisation des salariés ».
La réunion a aussi été boudée par trois syndicats : FO, la CGC et la CFTC. Nadine Prigent, secrétaire de la CGT, les appelle à dépasser leurs intérêts particuliers : « La situation économique et sociale justifie que l’ensemble du syndicalisme français se réunisse […] Il ne serait pas responsable, de notre point de vue, que la totalité des organisations syndicales ne parvienne pas à se voir, à discuter, et à échanger comme nous le faisons à cinq depuis un certain nombre de mois ».
L’intersyndicale a décidé de se réunir le mercredi 24 août, après les annonces gouvernementales, pour envisager les suites à donner.