L'éventualité du retour en politique de DSK sème le trouble au PS

Après le coup de théâtre judiciaire de vendredi dernier à New York et sa libération sur parole, DSK peut-il se remettre en piste pour la présidentielle de 2012 en France ? Face à une accusation extrêmement fragilisée du fait des mensonges de la présumée victime, les charges pesant encore contre l'ancien patron du FMI pourraient être levées rendant possible son retour sur la scène politique française.

Impossible désormais d'éluder la question : et si Dominique Strauss-Kahn revenait en France complètement blanchi, lavé de tout soupçon, devenu à son tour une victime après avoir été accusé de crime sexuels ?

Voilà la question qui taraude désormais les politiques français à commencer par les socialistes où les partisans de l'ancien patron du FMI ont eu tôt fait d'appeler à un report des primaires. Et si certains dans le parti s'y opposent, il paraîtrait bien difficile, si telle était sa volonté, de tenir à l'écart l'ancien champion des sondages.

DSK en a-t-il vraiment envie ?

Le candidat François Hollande l'a bien compris, en se déclarant favorable à un tel report. Mais à la condition que toutes les charges pesant contre DSK soient levées mais nous n'en sommes pas là.

Pour autant même s'il devait sortir blanchi de cette sordide affaire, son come-back sur la scène politique française apparaît également difficile. Alors même que cette affaire a mis au jour une vie privée bien éloignée de la moralité que les Français pourraient être en droit d'exiger d'un postulant à l'Elysée.

Par ailleurs, DSK en a-t-il vraiment envie ? Rien n'est moins sûr. Vendredi soir, il a fait le choix d'un bon plat de pâtes aux truffes. Une envie d'homme, enfin libre, pas forcément celle d'un politique en campagne.


Les Français sont divisés sur la question d'un retour en politique de Dominique Strauss-Kahn. Le journal Le Parisien - Aujourd'hui en France publie ce dimanche 3 juillet 2011 un sondage sur l'affaire DSK dans lequel 49% des personnes interrogées se disent favorables à son retour sur la scène politique, contre 45% qui ne le veulent pas.

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