A moins d'une soudaine libération et d'un classement sans suite de l'affaire, Georges Tron devra passer une deuxième nuit dans les locaux de la police. Il pourra ensuite être remis en liberté avec poursuite de l'enquête préliminaire sous contrôle du parquet, ou être présenté devant un juge d'instruction en vue d'une éventuelle mise en examen.
Une confrontation déterminante doit être organisée entre Georges Tron, son adjointe et les plaignantes.
Les faits reprochés sont graves : agressions sexuelles et viol. Des accusations que l'ancien ministre rejette catégoriquement. « Quand on est innocent on conteste, donc il conteste », a déclaré son avocat. Georges Tron est un adepte de la réflexologie plantaire, mais les massages de pieds proposés avec la complicité de son adjointe à deux de ses anciennes employées auraient dégénéré. « Je suis devenue un objet sexuel, je porte plainte contre ce couple car il a ruiné ma vie », a expliqué l'une des deux plaignantes à la police.
Georges Tron a démissionné du gouvernement quatre jours après le dépôt des plaintes, expliquant qu'il allait faire de la démonstration de son innocence une affaire personnelle. Du fait de cette démission il doit automatiquement revenir à l'Assemblée à son ancien poste de député à la fin du mois.