Deuxième semi-liberté pour l'ancien leader d'Action Directe

Jean-Marc Rouillan, l'une des figures du groupe extrémiste Action Directe est transféré à Marseille ce mercredi 18 mai 2011 où il va bénéficier d'un régime de semi-liberté. Il y a 24 ans, le même homme a été condamné deux fois à la réclusion à perpétuité pour les meurtres du PDG de Renault, Georges Besse, et de l’ingénieur général de l’armement, René Audran. Pour Jean-Marc Rouillan, ce n’est pas la première tentative de semi-liberté.

La Cour d’appel de Paris donne une deuxième chance à Jean-Marc Rouillan. A 58 ans, le chef du groupuscule d’extrême gauche Action Directe a obtenu un régime de semi-liberté le mois dernier.

C’est ce mercredi 18 mai en matinée qu’il a été transféré de la prison de Muret à celle des Baumettes à Marseille. Cette semi-liberté n’est toutefois pas sans obligation. Selon son avocat, Maître Chalanset, l’ex-leader d’Action Directe doit porter un bracelet électronique et travailler.

Comme en 2007, Jean-Marc Rouillan est embauché de nouveau par la maison d’édition engagée Agone. En revanche, il ne travaillera que la nuit et le week-end. Cette fois-ci, l’homme du groupe armé Action Directe devra surveiller ses propos. En 2008, sa semi-liberté avait été révoquée à cause d' une interview accordée à l’Express dans laquelle il ne regrettait pas ses actes.

Ses autres complices ont déjà obtenu une liberté conditionnelle. Georges Cipriani travaille aujourd’hui pour la banque alimentaire à Strasbourg. Quant à Nathalie Ménignon, l’ex-femme de Jean-Marc Rouillan, elle est installée près de Toulouse. Si Jean-Marc Rouillan respecte toutes les conditions de sa semi-liberté, dans un an, ils seront tous les trois en liberté conditionnelle.

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