La Cour d’appel de Paris donne une deuxième chance à Jean-Marc Rouillan. A 58 ans, le chef du groupuscule d’extrême gauche Action Directe a obtenu un régime de semi-liberté le mois dernier.
C’est ce mercredi 18 mai en matinée qu’il a été transféré de la prison de Muret à celle des Baumettes à Marseille. Cette semi-liberté n’est toutefois pas sans obligation. Selon son avocat, Maître Chalanset, l’ex-leader d’Action Directe doit porter un bracelet électronique et travailler.
Comme en 2007, Jean-Marc Rouillan est embauché de nouveau par la maison d’édition engagée Agone. En revanche, il ne travaillera que la nuit et le week-end. Cette fois-ci, l’homme du groupe armé Action Directe devra surveiller ses propos. En 2008, sa semi-liberté avait été révoquée à cause d' une interview accordée à l’Express dans laquelle il ne regrettait pas ses actes.
Ses autres complices ont déjà obtenu une liberté conditionnelle. Georges Cipriani travaille aujourd’hui pour la banque alimentaire à Strasbourg. Quant à Nathalie Ménignon, l’ex-femme de Jean-Marc Rouillan, elle est installée près de Toulouse. Si Jean-Marc Rouillan respecte toutes les conditions de sa semi-liberté, dans un an, ils seront tous les trois en liberté conditionnelle.