La Fédération française de football soupçonnée de discrimination raciale

Selon le siteMediapart, des dirigeants du football français auraient approuvé la mise en place d’une politique de quotas ethniques dans les centres de formation. Une politique qui viserait à réduire le nombre de Noirs et d’Arabes dans les équipes nationales.

Mediapart, source de cette information, est un journal en ligne créé il y a trois ans par quatre journalistes et dont la lecture n’est possible qu'à travers un abonnement payant. Selon Mediapart, qui se dit informé par une source appartenant à la FFF (Fédération française de football), des consignes auraient été données par la DTN (Direction technique nationale) du football à différents responsables de centres de formation pour que le taux de jeunes footballeurs français d'origine africaine ou maghrébine n'excède pas 30% à l'occasion des épreuves de sélection.

Le journal en ligne ajoute que Laurent Blanc, le sélectionneur national, aurait approuvé lui aussi ce principe des quotas. Par la voix de son service de presse, Laurent Blanc se dit « indigné » de ces accusations « contraires à sa philosophie de vie ».

Démenti de Laurent Blanc

Autre haut responsable du football français cité par Médiapart, François Blanquart, successeur de Gérard Houiller à la tête de la Direction technique nationale, cité comme artisan d'une discrimination planifiée, et soupçonné d'avoir évoqué le 18 janvier dernier ce chiffre de 30%.

Du côté de la FFF, seul Laurent Blanc a réagi à ces informations hier, jeudi 28 avril, pour les démentir. Le sélectionneur des Bleus invite la FFF à faire toute la lumière sur les allégations de Mediapart.

« La discrimination, a déclaré Chantal Jouanno, ministre des Sports, n'a pas sa place dans le sport, ni dans les tribunes, ni dans les centres de formation ».

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