On n’a pas battu le record de chaleur de 1996 (30°) sur le marathon de Paris 2011 mais c’est quand même sous un soleil presque estival que s’est disputée la 35e édition de l’épreuve créée en 1976, année également marquée par une canicule. Ils étaient plus de 40 000 au départ, nombre volontairement limité par les organisateurs, à vouloir profiter du paysage sur les artères de la capitale interdites, pour quelques heures, à la circulation.
Deux doublés kényans
Partis des Champs Elysées, les coureurs ont traversé Paris jusqu’au bois de Vincennes via la rue de Rivoli et la place de la bastille puis sont repartis vers l’ouest par la voie Georges Pompidou avant de passer par le bois de Boulogne pour finir sur l’avenue Foch, toute proche du point de départ, avec l’Arc de Triomphe en ligne de mire.
Chez les hommes, c’est le Kényan Benjamin Kiptoo qui s’est imposé en 2 h 6 min 31 sec, son nouveau record personnel, à seulement 47 sec du record de l’épreuve détenu depuis 2006 par son compatriote Vincent Kipruto. Kiptoo a devancé Bernard Kiopyego, un autre Kényan, deuxième en 2 h 7 min 16 sec. Cinq Kényans se sont d’ailleurs classés dans les dix premiers, un groupe où s’est glissé Abdelatif Meftah, premier Français et dixième au général en 2 h 10 min 53 sec, une bonne performance pour sa première participation. Victoire kényane également chez les dames pour Priscah Jeptoo qui a résisté à sa compatriote Agnes Kiprop en 2 h 22 min 55 sec.