Cantonales: la faible participation se confirme au second tour

Le taux de participation pour le second tour des élections cantonales s'élevait à 36,20% dimanche à 17h00 (15h00 TU), contre 36,38% la semaine dernière à la même heure, annonce le ministère de l'Intérieur. A la mi-journée, la participation marquait plus nettement le pas : 13,69% des électeurs s'étaient rendus aux urnes contre 15,70% le 20 mars.

La participation est encore en baisse. A la mi-journée, le ministère de l'Intérieur a annoncé qu'elle n'était que de 13,69% soit encore un recul par rapport au premier tour -la semaine dernière- où 15,7% des électeurs inscrits s'étaient rendus aux urnes à midi. Mais un recul aussi par rapport au deuxième tour des cantonales de 2004, où la participation à la mi-journée avait atteint presque 17%.

Même si le passage à l'heure d'été intervenu dans la nuit de samedi à dimanche a peut-être joué un rôle pour retarder l'heure du vote, ce chiffre semble tout de même confirmer la faible mobilisation des électeurs pour le scrutin, malgré les appels des responsables de tous les partis aux électeurs pour qu'ils viennent cette fois-ci mettre leur bulletin dans l'urne.

Reste à savoir si l'abstention sera au final aussi forte que lors du premier tour où elle avait atteint le niveau record de 55,68% et quel impact cela aura sur les résultats. Il reste 1566 conseillers généraux à élire puisque 460 sièges ont déjà été pourvus au premier tour. Dans la plupart des cas, ce sont des duels qui ont lieu, auxquels participent dans 400 cantons des candidats du Front national.

Un dernier mandat pour les conseillers généraux

Suite à la réforme de décembre 2010, les conseillers généraux sont appelés à disparaître en 2014 : ils seront alors remplacés par des conseillers territoriaux qui siègeront à la fois à la région et au département.

Mais ce n'est pas parce que leur dernier mandat sera réduit à trois ans, ni parce que les nombreuses attributions des conseillers généraux sont souvent ignorées du grand public, qu'il faut bouder pour autant ces acteurs méconnus de la vie politique. Leur rôle est essentiel dans le quotidien des Français, et leur action s'inscrit dans une relation de proximité, au niveau du canton.

Ainsi, quand il s'agit de construire ou de rénover des collèges, quand il s'agit de répartir les fonds d'action sociale, de mettre en application les mesures de protection de l'enfance, de gérer l'aide aux personnes âgées ou handicapées, quand il s'agit de faire de la prévention sanitaire, de faire évoluer la carte scolaire, d'entretenir les routes départementales, ce sont bien les conseillers généraux qui sont à la barre !

La liste est en fait beaucoup plus longue car ces conseillers généraux participent aussi au développement du sport et de la culture, ainsi qu'à la promotion touristique de leur département. Ils sont d'autant plus proches des préoccupations des Français que ce sont eux qui gèrent localement les budgets.

Partager :