C’est à bord d’un porte-hélicoptères, devant de nombreux ministres et tous les ouvriers du chantier naval de la société STX, que le président a annoncé qu’il donnait son feu vert pour le lancement d’un premier appel d’offres pour la construction de 600 éoliennes marines.
Elles seront réparties sur cinq sites du littoral français, allant de la zone du Havre, où les sites retenues sont ceux du Tréport, de Fécamp et de Courseul sur mer, en passant par la Bretagne avec le site de Saint-Brieuc, et enfin plus au sud, à proximité de Saint-Nazaire.
Un investissement de l’ordre de dix milliards d’euros
Ce déploiement très attendu d’éoliennes off-shore qui aura une capacité de production d’énergie de 3 000 mégawatts (MW), soit l’équivalent de deux réacteurs nucléaires de type EPR, représente un investissement de l’ordre de dix milliards d’euros.
L’appel d’offres sera lancé au début du deuxième trimestre et les candidats seront sélectionnés début 2012. Ce premier programme devrait être suivi d’une deuxième vague de constructions qui à terme en 2020 devrait permettre à la France de produire 6 000 mégawatts en éolien marins. Et ce, conformément aux objectifs fixés dans le cadre du Grenelle de l’environnement.