Avec notre envoyée spéciale, Sophie Ekoué
La troisième tentative est la bonne. Le cinquième roman de Michel Houellebecq, La carte et le territoire, paru chez Flammarion, est le Goncourt 2010.
Ici c’est un soulagement car la rumeur le donnait gagnant depuis deux mois et la presse l’avait déjà auréolé de critiques dithyrambiques. Donc ce n’est pas une surprise, et il faut savoir que ce livre est déjà la meilleure vente de la rentrée littéraire ; entre 150 000 et 200 000 exemplaires déjà écoulés.
Il y a de tout pour faire un succès, avec ce livre : l’art, l’argent, l’amour, le rapport au père,
la mort, le travail.
Autre prix du jour, le Renaudot. Et c’est une femme qui est couronnée.
C’est Virginie Despentes. Elle avait déjà été sur toutes les listes, et c’est un juste retour des choses. Romancière et réalisatrice, Virginie Despentes, sacrée pour Apocalypse bébé (Grasset), a défrayé la chronique par ses prises de position féministes ou politiques.