L'an dernier plus de 33 000 adolescentes ont été mises en cause pour des crimes ou des délits. C'est six fois moins que les garçons mais le chiffre augmente trois fois plus vite chez les filles.
Selon le rapport, les adolescentes et notemment en région parisienne et en zone sensible n'hésitent plus maintenant à régler leur rivalités, des histoires de jalousie ou de vengeance, par la violence. Un phénomène nouveau et qui se banalise.
Entre 2004 et 2009 les filles mineures étaient majoritairement impliquées pour des atteintes aux biens et le rapport indique pour ces cinq ans une hausse de 80% de leur mise en cause dans des faits de violence et menaces.
Sur la même période, le nombre des adolescentes impliquées pour des violences physiques non crapuleuses comme les coups et blessures volontaires a doublé. Enfin pour ce qui est des vols avec violences, un mineur sur dix aujourd'hui mis en cause est une fille.
Les adolescentes ont de plus en plus tendance à agir en groupe. On ne peut pas encore parler de véritables bandes organisées, même s'il en existe quelques-unes connues à Paris. Mais les crimes ou les délits sont commis par petits groupes de trois ou quatre. Agir à plusieurs pourrait favoriser le passage à l'acte.