Georges Charpak était un passionné et il avait au moins deux centres d'intérêt : la physique bien sûr, qui lui a valu le prix Nobel en 1992 pour le développement et l’invention d’un détecteur de particules ainsi que la transmission du savoir qui l’a beaucoup occupé toutes ces dernières années.
Le physicien avait en effet pris la tête d’un mouvement important de rénovation des sciences à l’école, mouvement intitulé « La main à la pâte ».
Georges Charpak est né en 1924 en Pologne. Il est arrivé en France avec sa famille à l’âge de sept ans. Résistant pendant la guerre, il a été arrêté et déporté en 1943 puis transféré dans le camp de Dachau. Il a raconté comment il a pu s’en sortir grâce à sa connaissance des langues.
A partir de 1948, Georges Charpak devient chercheur au CNRS (Centre national de recherche scientifique), puis rejoint le CERN (Centre européen de recherche nucléaire). C’est là où il développe ses travaux sur les particules qui vont lui valoir le prix Nobel.
Favorable au développement de l'énergie nuclaire pour un usage civil !
Si, comme le rappelle le quotidien Le Parisien aujourd'hui, « le désarmement nucléaire était l'autre engagement de sa vie », le scientifique était aussi un ardent défenseur de l'usage civil de l’énergie nucléaire pour répondre aux besoins de l'humanité, mais pas n’importe laquelle. Il a encore publié cet été une tribune dans laquelle il défendait le nucléaire de 4ème génération, entraînant avec lui de nombreux autres physiciens.
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