C'ers donc un « oui » du bout des lèvres, qui a été donné le 13 septembre par les salariés de Continental France. Au total, 52% d’entre eux se sont prononcés en faveur du plan de maintien de l'emploi, en échange d'une réduction du coût de travail.
« C'est un encouragement », estime les dirigeants de l'équipementier automobile, c'est au contraire « un échec » pour la direction affirment les syndicats majoritaires : la CGT et la CFDT qui avaient dénoncé un « chantage à l'emploi », et appelé au boycott du scrutin.
Les deux organisations ont aussitôt affirmé qu'elles continueraient à se battre contre les projets de la direction. Les deux syndicats, forts de leur position majoritaire au sein de l'entreprise, ont l'intention de bloquer tout accord qui n'aurait pas reçu leur assentiment.
Sur le fond, ils rappellent les bénéfices dégagés malgré la crise économique par l’équipementier, et rappellent surtout le précédent de l'usine de Clairoix dans l'Oise. Continental s'était engagé à maintenir le site, en échange d'une modération salariale. Les ouvriers avaient accepté cette proposition, mais deux ans plus tard, l'usine était fermée.