Des policiers menacés de mort à Grenoble

Après les nuits d'émeutes qui ont embrasé la cité de la Villeneuve à Grenoble et la mort d'un braqueur tombé sous les balles des forces de l'ordre lors d'une fusillade, des mesures ont été prises pour protéger notamment les policiers de la brigade anti-criminalité ( la BAC), impliqués dans cette affaire. Des mesures qui restent exceptionnelles.

Depuis quelques jours, des menaces de mort circulent à l'encontre de la brigade anti-criminalité, la BAC de Grenoble, service auquel appartient la patrouille impliquée dans les échanges de tirs entre le malfaiteur et ses complices.

Conséquence, l'ensemble des policiers ont été suspendus de toute activité professionnelle et mis au vert, comme l'explique Yannick Danio, délégué national d'Unité Sgp Police FO..

« Heureusement, je dirai que le ministère de l’Intérieur, que l’Etat, apporte son soutien et les mesures de protection qui s’imposent dans de telles situations en sachant que ces faits sont rarissimes heureusement. Ca s’explique parce que, déjà et d’une, nous avons de plus en plus de mal, compte-tenu des diminutions des effectifs, à occuper le terrain. Je pense qu’il est temps que dans des quartiers comme ceux-là, l’ordre républicain puisse s’appliquer. Il faut quand même rappeler que c’est toujours une minorité de personnes qui génèrent une violence extrême comme nous avons pu voir au cours des violences urbaines qui ont suivi cette fusillade entre policiers et gangsters. C’est une minorité qui génère une violence, je dis toujours, de plus en plus violente puisqu’on n’hésite plus à tirer désormais ».

Du côté du Ministère de l'Intérieur, des instructions ont été données pour interpeller au plus vite les personnes qui ont tenu ces menaces de mort.
 

Partager :