Avec notre envoyée spéciale à Draguignan, Valérie Gas
Nicolas Sarkozy a passé l’après-midi de lundi dans le Var. Il s’est d’abord rendu à Trans-en-Provence, l’une des communes les plus touchées par les inondations, avant de venir à Draguignan. Bien sûr, de gros efforts ont été faits pour effacer, tant que faire se peut, les traces de la catastrophe. Mais les séquelles sont bien là dans la région et le président de la République les a constatées de visu notamment en arpentant les rues de Trans-en-Provence où la rivière locale a débordé et a envahi la principale artère du centre-ville.
Nicolas Sarkozy était très attendu et, tout au long de son parcours, des habitants étaient là pour le saluer, mais aussi pour lui demander l’aide de l’Etat. Les destructions sont en effet très importantes. Des habitations, des commerces, des entreprises, des routes, des écoles ont été détruits ou endommagés et, malgré la solidarité, la population est dans un grand désarroi.
Le président de la République a bien entendu le message et a annoncé, à l’issue d’une réunion à la mairie de Draguignan, avec les responsables locaux, que l’arrêté de catastrophe naturelle serait publié dès demain mardi pour pouvoir accélérer les procédures d’indemnisation. Le chef de l’Etat a annoncé qu’un coordinateur national serait désigné pour faire l’interface entre les victimes et les assurances et que des mesures spécifiques seraient prises également en faveur des entreprises.
Mais Nicolas Sarkozy a également voulu tirer les premières conséquences de la catastrophe. Il a annoncé l’utilisation d’une nouvelle génération de radars à Météo France et l’extension du réseau de surveillance des cours d’eau pour essayer de mieux prévenir ce type de phénomène.
Et puis, Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité de renforcer et d’appliquer strictement les plans de prévention des zones à risque pour les zones inondables.
Enfin, le président de la République a assisté à une cérémonie d’hommage aux victimes, organisée à l’église de Draguignan. Un moment de recueillement auquel le chef de l’Etat a tenu alors même que le bilan humain s’est alourdit : une vingt-sixième victime vient d’être retrouvée.