Mise en oeuvre au début de l'année dans 21 départements pilotes, cette réforme va être généralisée à l'ensemble du territoire national dès le 1er juillet prochain.
Jusqu'ici, le candidat à la citoyenneté française déposait sa demande en préfecture, cette dernière donnait simplement un avis consultatif sur le dossier. Dans un deuxième temps c'était la sous direction des naturalisations, installée à Nantes, qui traitait et validait le dossier. Aujourd'hui, cette deuxième étape est supprimée, et l'entière responsabilité est confiée aux préfets.
Dans les départements où cette réforme a été mise en oeuvre, les délais sont passés de douze mois en 2009 à cinq mois en 2010 pour les décisions favorables à la citoyenneté française. L'objectif affiché pour Eric Besson : réduire les délais de traitement des dossiers.
De leur côté, les opposants à cette réforme restent inquiets. Le pouvoir décisionnaire du seul préfet fait craindre la multiplication des décisions clientélistes et arbitraires.