Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibault
La situation reste très grave mais elle empire moins vite. C’est ainsi qu’on pourrait résumer les déclarations du président de l’institut Robert-Koch, l’autorité de veille sanitaire allemande. Avec 22 000 nouveaux cas mardi, le tournant avec une baisse du nombre de nouveaux cas n’est pas encore au rendez-vous. Mais la courbe s’aplatit et l’augmentation est moins importante qu’elle ne l’a été.
Les responsables estiment que les mesures plus restrictives mises en place au début du mois pour quatre semaines -fermeture des bars et des restaurants, limitation des contacts privés- n’ont pas encore produit leurs effets. Angela Merkel a toutefois averti jeudi : « L’épidémie va nous occuper au moins tout l’hiver ».
La chancelière fera lundi 16 novembre le point avec les présidents de régions. Un assouplissement des mesures est peu probable. L’objectif est de revenir à niveau d’infection inférieur à 50 nouveaux cas sur sept jours pour 100 000 habitants. Ce taux est aujourd’hui de 139.
Les autorités s’inquiètent de l’augmentation du nombre de malades hospitalisés. Si le nombre de lits disponibles est encore important, le manque de personnel se fait sentir.