Avec notre envoyée spéciale à Londres, Aabla Jounaïdi
Radicaux mais pas violent. Alors que le quartier central de Westminster reste bloqué par des manifestants, d’autres poursuivent ailleurs l’action dans la bonne humeur.
Devant un hôtel de luxe, ils interpellent en musique les convives d’une soirée organisée par un groupement de fabricants de plastique. À la manœuvre notamment, HRH, c’est le nom que s’est donné cette militante.
« On est là pour leur rappeler que le plastique tue. Qu’il faut éliminer son usage. On ne peut pas le recycler plus de trois fois. C’est l’une des industries qui génèrent le plus de profits.»
En ces temps, où au Royaume-Uni, c’est aussi la menace d’un Brexit sans accord qui occupe le champ médiatique, HRH n’hésite pas à lier Brexit et environnement.
« Quand on dit Brexit, c’est quoi ? C’est fermer les portes. Notamment aux gens à qui on a causé des problèmes avec notre usage immodéré du plastique et notre façon, ici en Occident, de traiter l’environnement. Pour moi, le Brexit permet de maintenir ces gens dehors. »
Une fois l’action terminée, aucun dégât. Juste un léger bouchon qui s’est formé pour les automobilistes qui s’en dégagent avec le sourire.
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