Le Brexit pousse des élus tories et travaillistes dans les rangs des «lib-dem»

Le congrès annuel du parti libéral britannique s’est ouvert samedi 14 septembre dans la ville côtière de Bournemouth. Sous la direction de leur nouvelle dirigeante Jo Swinson, les « lib-dem » sont remontés dans les sondages et ont vu leurs rangs grossir avec l’arrivée de députés travaillistes et conservateurs pro-Européens.

Avec notre correspondante à Londres, Sophie Miller

Un vent de renouveau souffle sur les Libéraux-démocrates. Samedi, à l’ouverture de la conférence, le ralliement d’un nouveau député a été annoncé.

Sam Gyimah, l’un des 21 rebelles expulsés des Tories pour avoir voté contre le gouvernement la semaine dernière, est le troisième conservateur à rejoindre les « lib-dem ». Il a affirmé « vouloir participer à la création d’une nouvelle force au sein de la politique britannique ».

En tout, six élus conservateurs et travaillistes ont rejoint le parti récemment. Tous sont des pro-Européens mécontents de la position de leur ancienne formation sur le Brexit.

À la tête des Libéraux-démocrates, Jo Swinson veut durcir la position pro-Europe. Désormais, si une élection a lieu, elle veut faire campagne pour révoquer l’article 50, c’est-à-dire pour annuler le Brexit purement et simplement. Une proposition controversée qui sera soumise au vote des militants ce dimanche.

Le discours de Jo Swinson mardi est très attendu. C’est la première femme à diriger ce parti et, à 39 ans, c’est aussi la plus jeune dirigeante à la tête des « lib-dem ». Sa capacité à rallier au-delà de son parti et ses annonces seront scrutées de près.

Partager :