Avec note correspondante à Madrid, Diane Cambon
C’est sans doute un des procès les plus importants de la démocratie espagnole qui s’achève ce mardi à Madrid. De par sa taille d’abord, plus d’une centaine de témoins appelés à la barre dont l’ancien chef du gouvernement Mariano Rajoy et quelques 600 journalistes accrédités.
Mais c’est surtout sa dimension politique qui marquera les esprits. Une grande partie de l’opinion publique considère injuste la prison préventive pour ces détenus qualifiés de prisonniers politiques tout comme l’accusation de rébellion maintenue par le parquet et l’accusation populaire.
Il faudra attendre l’automne pour connaître le verdict. L’ex-vice-président régional Oriol Junqueras, principal accusé en détention provisoire depuis un an et demi, encourt jusqu’à 25 ans de prison, ce qui représenterait la plus lourde peine.
► À lire aussi : Le jour où la Catalogne a déclaré son indépendance