Huit hommes et deux femmes sont candidats pour reprendre les rênes du parti conservateur britannique, après la démission de Theresa May, vendredi.
► LIRE AUSSI : le Brexit a-t-il tué politiquement Theresa May ?
Les prétendants avaient jusqu'au lundi 10 juin en fin d'après-midi pour déposer leur candidature. Le nouvel élu aura pour tâche principale de mener le Brexit à son terme.
Ce 11 juin, la Commission européenne a déclaré que le choix du successeur de la Première ministre britannique Theresa May n'aura pas d'impact sur le contenu de l'accord de divorce déjà conclu par Londres avec l'UE : « L'élection d'un nouveau Premier ministre ne changera pas les paramètres de ce qui est sur la table », a ainsi déclaré Margaritis Schinas, faisant référence au traité de retrait que le gouvernement de Mme May a conclu avec l'UE en novembre dernier. « Ce qui est sur la table a été négocié avec succès par la Commission et approuvé par les États membres de l'UE », a-t-il ajouté.
Plusieurs des prétendants à la succession de Theresa May affirment vouloir rouvrir les négociations avec les Européens. L'UE répète depuis plusieurs mois qu'il n'y a plus lieu de rouvrir l'accord de retrait, qui a été rejeté à trois reprises par les députés britanniques. Boris Johnson a, de son côté, menacé de ne pas acquitter la facture du Brexit, c'est-à-dire le solde de tout compte prévu dans le traité de divorce, si l'UE n'acceptait pas de meilleures conditions de sortie pour son pays.
(avec AFP)