Dès qu’on parle d’asile, on parle aussi de règlement Dublin. Cette convention, signée en Allemagne en 2013, a été mise en place pour permettre un accès rapide à une procédure d’asile en déterminant un Etat en charge de cet examen, pour éviter les demandes d’asile multiples.
Le principe est simple. Dans toute l’Union européenne, il ne peut y avoir qu’un seul examen de la demande d’asile.
À titre d’exemple, si un exilé entre sur le territoire européen par l’Italie et continue sa route vers la France, il ne pourra pas demander l’asile en France. Il tombe alors sous le coup de la procédure dite Dublin et devient ce qu'on appelle un « dubliné». À tout moment, en effet, cet exilé peut être renvoyé vers le pays par lequel il est entré.
Une procédure d’identification systématique
Pour qu’un tel contrôle soit efficace, l’Union européenne a mis en place une procédure d’identification systématique. Les empreintes digitales sont enregistrées dans Eurodac, une gigantesque base de données, dès qu'ils posent un pied en Europe. Cet outil permet ensuite à chaque pays de destination de retrouver la trace du premier enregistrement.
Mais le règlement Dublin est aujourd’hui décrié. La difficulté tient au fait que les États européens n’arrivent pas à se mettre d’accord sur un véritable outil de répartition des demandeurs d’asile dans cet espace commun.
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