Pendant les cinq années de son mandat, Jean-Claude Juncker dit avoir contribué à la relance des investissements et à la baisse du chômage dans l'Union européenne. « Nous avons en Europe de meilleurs droits sociaux, une meilleure protection des consommateurs et des données personnelles en ligne », a déclaré le président de la Commission européenne.
Mais Jean-Claude Juncker a également fait son mea culpa. Le dirigeant a reconnu deux grandes erreurs commises lors de son mandat. La première, c'est selon lui sa réaction tardive au scandale des LuxLeaks - cette affaire qui a mis au jour les accords passés au Luxembourg par les entreprises avec l'administration du pays pour payer moins d'impôts.
« La deuxième erreur que j'ai commise, c'est d'avoir écouté le gouvernement britannique de Monsieur [David] Cameron, a-t-il lancé. Parce que ce Premier ministre de l'époque m'avait demandé de ne pas intervenir dans la campagne du référendum sur le Brexit. C'était une erreur de ne pas intervenir. Parce que nous aurions été les seuls à démonter les mensonges proférés. J’ai eu tort de me taire à un moment important. »
Trois ans après ce référendum, le Brexit n'a pas eu lieu le 29 mars 2019 comme initialement prévu. Et le Royaume-Uni participera finalement aux élections européennes le 23 mai.