Avec notre correspondante à Strasbourg, Domitille Piron
Le 21 mars dernier,Donald Trumpannonçait reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. Une annonce contraire à la politique américaine au Proche-Orient depuis des décennies et qui intervenait quelques semaines avant les élections législatives en Israël.
Alors, à la demande des eurodéputés et dirigeants européens, la cheffe de la diplomatie, Federica Mogherini a réaffirmé, ce mardi 16 avril dans l’hémicycle, la position de l’Union européenne vis-à-vis du plateau du Golan.
« L’Union européenne ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël sur les territoires occupés depuis 1967, selon le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-elle déclaré.
Une position maintes fois répétée, a insisté Federica Mogherini, qui estime dangereuse l’idée de modifier des frontières manu militari. Elle a également, et avec précaution, rappelé l’amitié et les partenariats de l’Union européenne avec Israël, avec la Palestine et avec les États-Unis.
« Il est important pour nous, l'Union européenne, et nous sommes unis sur ce point, de redire qu’abandonner la solution des deux États n’apportera que le chaos », a-t-elle dit.
Mais l’Union des 27 ne semble pas si évidente. Récemment en Roumanie, une polémique entre la Première ministre et le président roumain a fait débat sur le transfert de l’ambassade roumaine à Jérusalem.
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