Le mystère plane sur l’attaque contre l'ambassade nord-coréenne à Madrid

C’était il y a un peu plus d’un mois, le 22 février exactement. Ce jour-là un groupe d’hommes entre dans l’ambassade nord-coréenne à Madrid, la capitale espagnole. Après s'en être pris très violemment au personnel de la représentation diplomatique, ce groupe les a ligotés et a procédé à une fouille en règle du bâtiment. L'affaire avait fait grand bruit à l’époque et soulève de nombreuses interrogations. Qui étaient ces hommes, que recherchaient-ils et où sont-ils passés. Ce mardi 26 mars, le juge en charge de cette affaire a décidé de rendre public une partie du dossier. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’agît d'une histoire digne d’un roman d'espionnage.

Il était 16h34 exactement ce 22 février lorsqu’un certain Adrian Hong Chang se présente devant l’entrée de l’ambassade nord-coréenne. Ce ressortissant mexicain, résident aux Etats-Unis entre alors dans le bâtiment. Une fois la porte ouverte, un groupe de neuf hommes le suit à l’intérieur. Armés d’armes de poing, de machettes, de barres de fer et de différents accessoires, ils ont très brutalement passé à tabac les sept employés de l’ambassade avant de fouiller les lieux.

Une brutalité soulignée par le juge en charge de l’affaire qui a donc décidé de rendre public une partie du dossier. Deux des personnes qui accompagnaient Adrian Hong Chang étaient des ressortissants sud-coréens, résidant également aux Etats-Unis.

Le groupe s'est envolé pour les Etats-Unis

Une fois l’opération terminée, ce groupe s’est divisé en quatre pour rejoindre Lisbonne, et c’est depuis la capitale portugaise qu’ils se sont ensuite envolés pour  les Etats-Unis.

Selon El Pais, qui a eu accès au dossier, quelques jours après son retour aux Etats-Unis, Adrian Hong Chang serait entré en contact avec le FBI, à qui il aurait transmis notamment des images vidéo. Selon le juge en charge de l’affaire, il aurait précisé avoir agi de son propre chef. Une histoire encore incomplète mais qui suffit à alimenter les plus folles rumeurs.

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