La rencontre s'est tenue entre le secrétaire d'Etat britannique à l'Europe, Alan Duncan, et le premier vice-ministre des Affaires étrangères russe, Vladimir Titov.
Côté russe, on souligne que la Grande-Bretagne s'est « montrée positive » dans les discussions, mais côté britannique, on est beaucoup moins tendre. Alan Duncan parle de divergences toujours profondes avec la Russie qui devrait agir, selon lui, « en partenaire responsable ».
Londres dénonce pêle-mêle l'attitude de Moscou en Ukraine, mais aussi en Syrie, où la Russie appuie le régime de Bachar el-Assad, et enfin des tentatives de déstabilisation par des cyberattaques.
Il y a près d'un an Theresa May, la Première ministre britannique, annonçait la suspension de tous les contacts bilatéraux de haut-niveau avec Moscou, en représailles à l'affaire Skripal, du nom de cet ancien espion russe résidant en Angleterre et victime d'une tentative d'empoisonnement.
Aujourd'hui le dialogue est certes rétabli entre la Grande-Bretagne et la Russie, mais le chemin reste long avant de retrouver des relations normalisées.