Les pays de l’UE désormais obligés de signaler les personnes liées au terrorisme

L'Union européenne a annoncé vendredi 28 décembre une série de mesures pour renforcer la sécurité aux frontières et au sein de l'espace Schengen, pour notamment mieux lutter contre le terrorisme. Ses États membres seront désormais obligés d’effectuer des signalements dans le Système d’Information Schengen (SIS) en partageant les données sur la surveillance des personnes et favoriser ainsi la transmission d’informations.

Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota

Les États membres de l’Union européenne (UE) ont désormais l'obligation d'entrer tout signalement de personnes liées à des affaires terroristes dans le Système d'Information Schengen (SIS). Objectif : permettre d'appréhender aux frontières tous les individus considérés comme une menace.

Le SIS a été créé en 1995 pour améliorer la coopération policière et judiciaire dans 30 pays européens, mais il avait des lacunes en matière de partage d’informations, car la sécurité restait une compétence nationale. « Désormais, aucun individu constituant une menace ne devrait passer inaperçu, a déclaré le commissaire européen aux Affaires intérieures. Tous les points seront bientôt parfaitement liés entre eux sur nos écrans radars ».

Les nouvelles règles prévoient également d'inscrire dans le système les personnes en situation irrégulière dans l'espace Schengen et dont le retour dans leur pays d'origine a été décidé. D'ici la fin de 2019, les États membres de l’UE seront également tenus d'informer Europol des signalements liés au terrorisme.

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