Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Dans un discours d’une vingtaine de minutes, le ministre grec de l’Immigration a salué l’adoption du pacte mondial sur les réfugiés par l'Assemblée générale des Nations unies lundi 17 décembre. Il doit notamment permettre d’alléger les pressions exercées sur les pays d’accueil. Pour Dimitris Vitsas, c’est seulement un premier pas, carl’accord n’est pas juridiquement contraignant.
« Il nous donne le devoir de poursuivre notre démarche et de procéder à des engagements juridiques en tant qu’État, en tant que Communauté et en tant qu’Union. Il ne faut pas qu’il reste lettre vide, mais qu’il conduise à des pas concrets », a-t-il déclaré.
C’est ce qu’attend aussi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Philippe Leclerc, son représentant en Grèce, regrette notamment que les discussions sur le système de répartition des demandeurs d’asile en Europe - dit de Dublin - soient à l’arrêt : « Il est essentiel que ce progrès se fasse pour qu’un nombre finalement relativement petit de personnes qui arrivent en Europe puisse être géré de manière responsable et c'est tout à fait possible ».
Autre étape importante, selon lui, c’est l’aide aux réfugiés qui attendent la fin des hostilités dans des pays proches de celui qu’ils ont fui. Une façon, selon Philippe Leclerc, d’éviter de nouveaux mouvements de population.