Avec notre envoyée spéciale à Katowice, Christine Siebert
Les experts des droits de l’homme de l’ONU et les ONG ont tiré la sonnette d’alarme après cette série d’arrestations d’activistes climat.
Nicolas Haeringer de 350.org dénonce une tentative de faire taire des membres de la société civile.
« Ce qui est inadmissible, c’est qu’un événement comme la COP soit utilisé comme prétexte pour réduire au silence ces voix de la société civile, souligne-t-il. D’une part il y a des personnes qui sont expulsées. Il y a les autorités qui mettent un peu la pression en disant que si les personnes refusent d’être expulsées elles risquent de terminer sur une liste noire Schengen pendant plusieurs années. C’est des choses qui peuvent avoir des conséquences à moyen et long terme extrêmement graves. »
Experts et ONG œuvrent en ce moment pour introduire le sujet dans le manuel d’application de l’Accord de Paris qui doit être adopté à la fin de cette COP.
« On a des exigences de participation de la société civile, des peuples autochtones, des femmes, des paysans, etc. à l’élaboration des politiques climatiques. Et nous notre demande ça a été toute la semaine que cette participation des acteurs elle soit inclue dans la mise en œuvre des Accords de Paris », commente Sara Lickel du Secours catholique.
Inscrire cette revendication dans le manuel d’application est le meilleur moyen pour empêcher que de telles situations se reproduisent lors d’autres COP.